Votre jardin, plein de vie et facile à vivre !

Il n’y a pas de jardin sans plantes. Les cours gravillonnées, les terrasses et espaces dallés avec piscine ne sont pas des jardins. Depuis plus de mille ans, ce mot existe et désigne clairement un « terrain, généralement clos, où l’on cultive des végétaux utiles ou d’agrément ». Donc, pour créer l’ambiance d’un jardin, il faut un minimum planter. De préférence des plantes esthétiques pour vous et attrayantes pour la petite faune sauvage. Mais le jardin ne s’arrête pas là !

Le paysagiste : votre décorateur et agenceur d’extérieur

Un jardin sans âme est un espace sans intérêt, et se transforme vite en débarras, en lieu de stockage, en parking et friche plus ou moins contrôlée. Bien des abords de maison sont dans ce cas, hélas ! Mais il est vrai que composer un beau jardin n’est pas simple si l’on n’y connaît rien. Aussi, au même titre que vous faites appel à un architecte ou à un constructeur pour votre maison, faites appel à un paysagiste pour organiser/composer vos extérieurs : c’est un vrai gain de temps et d’argent à terme que vous ne regretterez pas. Le paysagiste sait ce qu’est un jardin, sur quoi il repose, et établit facilement le vôtre en liant les incontournables à vos attentes.
Dans toute l’histoire des grandes cultures du monde, les jardins tiennent une place d’importance, au moins autant que le bâti, en traduisant les philosophies de vie qui dessinent et affirment lesdites cultures. S’ils sont l’expression d’un pouvoir, commandés pour affirmer et impressionner, ils traduisent malgré tout une adhésion collective.
Le jardin vécu, populaire à des degrés divers, qui entoure la maison, puise ses origines à la fois dans l’image que l’on a desdits jardins de pouvoir et dans l’art des campagnes et de la culture des terres. Avec ses légumes, ses fruits, ses arbres et arbustes (taillés ou non), ses fleurs et ses objets choisis, un beau jardin digne de ce passé peut parfaitement se concilier avec nos modes de vie et nos goûts actuels. C’est exactement l’art des paysagistes qui répondent à vos besoins en organisant judicieusement vos espaces, en y intégrant des composantes très actuelles (bassin de baignade, spa, terrasse de repos, stationnement…), et en apportant une âme au lieu dans le style ou l’esprit qui vous correspond le mieux.
Conscients que vous n’aurez pas forcément envie de passer tous vos temps libres à jardiner, ces professionnels maîtrisent aussi les solutions pour aboutir à un jardin facile, ou vous proposent des jardiniers professionnels dans un choix de contrats d’entretien adaptés.

L’âme d’un vrai jardin tient dans la vie qu’il contient, visible ou moins visible

Le végétal crée la vie des êtres « supérieurs » à partir du minéral et de l’énergie solaire. Plus il y a de diversité végétale, plus il y a de diversité animale ; et plus la nature se porte bien. En effet, l’évolution des êtres vivants sur plusieurs centaines de millions d’années a établi des liens extrêmement complexes entre végétaux, et entre végétaux et animaux, si bien que tout le monde dépend de tout le monde ou presque. Sans insectes pollinisateurs, par exemple, beaucoup de plantes sont à peu près incapables de se reproduire, une catastrophe biologique et alimentaire. D’où l’importance majeure des abeilles et des ruches, qu’il est fascinant d’élever d’ailleurs. Plus nos surfaces urbanisées s’étendent, plus il est indispensable que les jardins jouent leur rôle de vie et de diversité.
Nous en avons majoritairement conscience maintenant, et cela est très facile à concrétiser. Toutes les personnes qui ont le souci de penser à la vie sauvage dans leur jardin sont impressionnées par les résultats obtenus et l’émerveillement que cela procure. Il ne suffit pas de dire, par exemple, que les oiseaux et es insectes pollinisateurs disparaissent des jardins. C’est inutile, voire démagogique quand on peut passer à l’action et qu’on ne le fait pas. Or, chaque propriétaire de jardin peut agir !
Ainsi, il faut être vigilant à ne pas tout miser sur des plantes fleuries comme les pétunias/surfinias, bégonias, œillets d’Inde, géraniums… qui n’ont aucun attrait biologique. Ces obtentions horticoles colorées ne servent pas à la vie animale. Pas plus que les glaïeuls ou les impatiences d’ailleurs. En effet, ces plantes exotiques n’intéressent pas la faune de France, et leurs sélections horticoles ne leur offrent, en plus, aucun attrait alimentaire (pollen, nectar, feuilles…). Pas d’insectes, ni rongeurs ou d’oiseaux pour les consommer ! Les animaux ont aussi besoin de zones de refuge, de reproduction ou de nidification. Donc il faut avoir un jardin diversifié, ou pallier le manque en installant des abris à chauves-souris, des nichoirs à oiseaux et des refuges à insectes, voire un tas de bois ou des tuiles enchevêtrées sous des arbustes pour d’autres animaux. De plus, même si nous avons été habitués à tuer toute herbe ou plante que nous n’avons pas plantée (avec des désherbants), il est bienvenu aujourd’hui de n’arracher ou n’éliminer que ce que l’on sait envahissant ou sans intérêt au jardin. En effet, bien des plantes sauvages sont à la fois suffisamment sympathiques et utiles pour mériter d’être préservées.

Le sol, une clé pour un jardin vivant

Pour que la flore et donc la faune prospèrent, il faut avoir des sols de qualité, base aussi fondamentale que l’eau et la lumière. Puisque les végétaux y puisent les sels minéraux vitaux, le substrat de culture doit être adapté au mieux. La majorité du temps, dans les campagnes, ce n’est pas un problème, sauf si l’on veut cultiver des plantes particulières nécessitant un sol spécifique, auquel cas il faut apporter le bon substrat.
Par contre, dans les zones urbaines et périurbaines, dans les lotissements aussi, le sol visible (quand il existe) est presque toujours constitué de remblais et n’offre pas les qualités requises pour satisfaire les besoins des plantes. Dans ces conditions, faire pousser des arbres, arbustes et végétaux herbacés est souvent aléatoire. Pourquoi ? La raison est simple : beaucoup d’arbres et arbustes poussent en formation plus ou moins forestière où ils contribuent à créer eux-mêmes depuis fort longtemps à réaliser un sol de qualité. Décennie après décennie, grâce à la litière de feuilles et débris végétaux qui se retrouve sur le sol, la décomposition permet d’obtenir de l’humus (le compost de la nature !) qui modifie et enrichit le substrat pour former un sol profond, meuble et riche. Donc, pour obtenir le même résultat au jardin, il faut donner un vrai coup de pouce aux plantes en apportant de la matière organique au sol ainsi que des biostimulants pour favoriser l’activité des microorganismes et des champignons micorhiziens, clés du bon recyclage de cette matière organique et donc de l’équilibre entre sol et plante.

Autre clé très importante pour « protéger » le sol (bien plus fragile qu’on ne le croit généralement), le paillage. Dans la nature, il est très rare de voir une terre nue entre les plantes. En forêt, la litière déjà évoquée protège le sol. Dans les prairies, la densité de végétation basse joue le même rôle avec quelques petits débris organiques. Mais dans un jardin, hormis pour la pelouse et pour les massifs de plantes vivaces, on ne souhaite pas un sol couvert d’herbe. Il est toujours possible de faire pousser des plantes tapissantes pour couvrir la terre. Si vous souhaitez un sol plus « nu » entre les plantes, réalisez un paillage épais de partout (plaquettes de bois, écorce broyée, galets…). Ce procédé limite beaucoup le développement des « mauvaises » herbes, permet de garder le sol frais beaucoup plus longtemps, et évite que la terre ne soit abîmée par les pluies et orages notamment.
C’est un moyen très efficace de se simplifier la vie au jardin.

Comment arroser moins et plus facilement ?

Si le paillage est l’un des moyens très pertinents pour moins gaspiller d’eau (le paillage organique retient de l’eau ; tous les paillages empêchent le dessèchement du sol en surface par évaporation), il n’est pas le seul. Voici quatre autres astuces utiles.

  1. Choisissez des plantes parfaitement adaptées à votre climat et votre sol, car elles seront beaucoup plus résistantes aux aléas climatiques.
  2. Réalisez vos massifs et plantations en regroupant vos plantes en fonction de leurs besoins, et pas uniquement en fonction de leur esthétique. C’est un peu plus compliqué à réaliser pour faire un beau jardin, mais c’est très efficace.
  3. N’hésitez pas à planter une partie de votre espace en jardin sec. Ce sont des plantes qui ne demandent pas d’arrosage ou presque et peuvent se contenter de ce que la nature offre, même en été. Diverses aromatiques sont dans ce cas (thym, romarin, certaines sauges et lavandes…) ; les plantes grasses aussi (joubarbes, sedums, cotylédons, delospermas…), ainsi que les plantes de milieu subdésertique ou désertique (yucca rostrata, agaves, aloès, diverses cactées).
  4. Regroupez dans un même secteur vos plantes les plus exigeantes en eau. Vos potées fleuries et jolies plates-bandes ont de toute façon intérêt à être près de la terrasse. Cela vous permet de pouvoir les arroser comme vous voulez, sans devoir tirer des tuyaux de partout (un ingénieux tuyau à allongement automatique vous suffira). C’est plus pratique à gérer et plus économe en eau puisque vous n’arrosez que les plantes qui en ont vraiment besoin. C’est plus esthétique aussi puisque les tuyaux d’arrosage sont réduits au strict minimum (et ils n’entravent pas les chemins non plus !).

« Le jardin est une philosophie de vie à part entière, tout humaniste le sait »

Même si vous souhaitez automatiser au maximum votre jardin afin de pouvoir partir plus facilement ou être sûr de ne rien oublier, en ayant végétalisé intelligemment votre espace vous contribuez à préserver l’environnement et à vous créer un lieu charmant et vivant. Un sol riche, pas d’eau gaspillée, de la vie végétale et animale, vous mettez une certaine nature au cœur de votre jardin tout en vous offrant un décor magnifique et en vous gardant des espaces de loisir et détente (piscine, terrasse).
Le plaisir que vous en retirerez sera bien au-delà des quelques petits « efforts » que vous aurez à fournir. Voir voler papillons, chauve-souris et passereaux, passer lézards et scarabées ou crapauds c’est un plaisir qui nous rappelle à quel point l’humanité fait partie d’un tout, incroyable et merveilleux.

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