Maroquinerie, chapellerie, article de voyage ou encore décoration, le liège s’invite dans les plus belles créations. Souple, imperméable, résistant et facile à entretenir, ce matériau tout doux permet d’apporter une touche d’originalité et de convivialité à votre tenue ou à votre intérieur. La marque Seclada est spécialiste dans ce domaine.
C’est lors d’un voyage en Algarve, région située au sud du Portugal, que Séverine Bernardoni, tour à tour esthéticienne de formation puis commerciale en cosmétique, a découvert une boutique qui vendait des articles de maroquinerie en liège. Elle a eu un véritable coup de cœur pour cette matière première 100% naturelle, recyclable et biodégradable. « Je suis restée scotchée devant cette boutique, je suis repassée devant tous les jours, pendant mon séjour au Portugal, d’où mon mari est originaire ! J’ai quitté mon emploi qui n’était plus compatible avec ma vie de jeune maman et je me suis consacrée au développement de ma marque qui s’est développée », se souvient la fondatrice de Seclada.
Le liège, une tendance chic et élégante
Vous pensiez que le liège ne servait que pour les bouchons de vin et l’isolation ? Détrompez-vous ! Spécialiste d’accessoires en liège, Seclada propose un large choix de produits. Sacs à main, portefeuilles, porte-monnaie, chapeaux, casquettes, bijoux ou encore parapluies…autant d’articles en liège façonnés à la main par des artisans Portugais passionnés, soucieux de l’environnement. Séverine Bernardoni sélectionne rigoureusement les artisans avec qui elle travaille. « Nous collaborons avec des artisans qui proposent différents coloris ou effets de liège, du naturel au brun en passant par des fleuris et des imprimés et ensuite, nous assemblons les différents lièges », explique la directrice de Seclada. Si elle fait créer la plupart des articles disponibles à la vente sur son site Internet, elle dessine aussi certains modèles en édition limitée. C’est notamment le cas des boucles d’oreille attrape-rêves que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Une alliance qui laisse place à des collections mêlant le savoir-faire d’une longue tradition Portugaise et l’élégance à la Française. Le liège fait également des ravages en termes de décoration de votre intérieur : dessous de plat, sets de table, tabliers, dessous de verre, vides poches ou encore articles de bureau.
Le liège est la matière de demain
Léger, souple, doux et raffiné, le liège pourrait bien être la matière de demain. « Très souvent, lorsque des personnes viennent me voir sur un salon, elles me font part de leur crainte pour leur sac à main par rapport à la pluie. Or, il faut savoir que cette matière est complètement imperméable, imputrescible, résistante au feu, douce, légère et hypoallergénique. De plus, elle constitue un isolant phonique et thermique de qualité. Quant à l’entretien, il est quasi-inexistant. Le liège ne nécessite pas d’être imperméabilisé. Il va se patiner. S’il est sali, de l’eau et un peu de savon de Marseille sont largement suffisants : on frotte, on rince, et on laisse sécher, c’est aussi simple que cela », explique la spécialiste.
« Il n’y a rien de nouveau dans le liège, ce matériau est utilisé depuis toujours. Grâce aux nouvelles technologies, on en fait des choses plus raffinées et d’actualité. »
Si vous doutez encore de la résistance du liège, songez aux grandes marques de luxe : le secteur de l’automobile l’utilise pour sa sellerie, les horlogers fabriquent des bracelets de montre en liège, et les créateurs de chaussures en font des escarpins, des tennis !
Dans d’autres domaines extraordinaires on utilise le liège : la NASA s’en sert pour les moteurs de fusée. On le retrouve également dans certains instruments de musique, ou encore dans l’habitat en parquet…
Une marque éthique et écoresponsable
Le liège est un produit naturel issu de l’écorce du chêne-liège, un arbre noble et majestueux à feuillage persistant mesurant 15 à 20 mètres de haut. Le chêne-liège vit en moyenne 150 ans mais peut vivre jusqu’à 300 ans. Le liège est récolté selon un processus ancestral réalisé par un leveur de manière manuelle. Les écorçages débutent au bout de 25 à 30 ans de vie du chêne-liège puis, tous les 9 ans selon la « loi des neuf ans » qui a pour vocation de respecter l’arbre. « Aucune machine ne vient lever le liège, c’est fait de manière manuelle par l’homme. On incise le liège jusqu’au cœur de l’arbre sans le blesser, avec une hache. Il sèche encore dans les forêts pendant 6 à 8 mois et seulement après, il part en usine pour être mis à plat. Il est ensuite redécoupé au laser pour être repositionné sur un voile de tissu coton afin de conférer toute la souplesse et toute la résistance à la matière. Le liège est ensuite teinté, imprimé. », précise Séverine Bernardoni.
