Depuis 2015, la pépinière familiale « Le Jardin des Alpes » produit plus de 1700 variétés de vivaces de manière éco-responsable. Leur objectif ? Montrer qu’il est possible de produire tout en impactant le moins possible notre environnement et en pratiquant des prix justes.
De forts engagements éco-responsables
En 2015, Chloé Martin et Dorian Dietschy, pépiniéristes horticulteurs, reprennent la pépinière de M. Sarreil-Baron qui existait depuis 1980. À l’occasion, ces généralistes de la plante vivace l’ont rebaptisée « Le Jardin des Alpes » et ont repensé tout son fonctionnement afin qu’elle soit en adéquation avec leurs valeurs écologiques. Riches de leurs savoirs et sensibles à l’environnement, ils ont notamment choisi d’adapter leurs techniques de production. Préférant s’allier à la nature plutôt que de lutter contre elle, Le Jardin des Alpes s’engage à utiliser uniquement des produits autorisés en agriculture biologique, à favoriser la biodiversité et à limiter son impact sur l’environnement. Un engagement qui se traduit notamment par l’usage d’un terreau sans tourbe, afin de limiter ses effets sur l’extraction des tourbières, parla fertilisation du terreau avec des engrais organiques à diffusion lente, par un désherbage qui se fait uniquement manuellement, par le recyclage des eaux d’arrosage et la phytoépuration, le compostage de tout ce qui est possible, ou encore ou une labellisation jardin LPO.
2020, une année placée sous le signe du renouveau
« Le Jardin des Alpes » a des projets plein la tête. Elle souhaite tout d’abord impliquer ses clients dans la transition éco-responsable de l’agriculture et en particulier dans son activité, l’horticulture. Pour y parvenir, elle est en train de finaliser un site marchand à destination des particuliers, dans le but de rendre accessibles au plus grand nombre ses 1700 variétés de plantes issues de l’agriculture écoresponsable à des prix attractifs et raisonnables, tout en limitant l’impact carbone engendré par les déplacements. En ce sens, la pépinière organise la mise en place de stages, encadrés par Mélanie Quineau, une herbaliste, dont les dates et thèmes sont disponibles sur le site internet. En parallèle, elle lance un projet de crowdfounding pour réaliser une salle d’empotage et un système de panneaux solaires thermiques afin de pouvoir commencer sa saison de multiplication plus tôt en hiver et ainsi répondre aux demandes de ses clients.