Un autre regard sur le métal… et le minéral

Dans une revue sur la maison et le jardin, il est ordinaire de parler de fer et de pierre, de métaux et de minéraux, puisque ces matériaux sont traditionnellement ou de manière très contemporaine utilisés pour la construction, la rénovation, la décoration… Mais, loin de ces visions-là, c’est sur d’autres atouts que peut aussi se porter notre regard à leur propos : la lithothérapie, par exemple pour les pierres, et la recherche ou détection, par exemple pour les métaux.

Côté minéral, la nature nous offre la paix et l’équilibre intérieurs !

Contrairement à d’autres cultures, en occident nous ne connaissons pas bien les pierres et les minéraux. Cet univers pourtant très passionnant reste trop souvent le seul domaine des scientifiques, des passionnés et des initiés. Pourtant, pour qui le découvre, il est aussi très bénéfique à bien des égards, et depuis des millénaires des hommes se servent de l’énergie contenue dans les pierres afin de rééquilibrer les énergies du corps. C’est la lithothérapie. Chaque minéral, avec ses caractéristiques propres et ses pouvoirs, nous insuffle une énergie positive qui lui est spécifique, dès lors qu’il est proche de nous ou au contact de la peau. Il devient alors un précieux allié de notre bien-être, et c’est déjà beaucoup. Sous forme de bijoux, par exemple, mais pas seulement, il nous aide à nous rapprocher de cette sensation de mieux-être tant espéré. Quatre exemples :

  • L’Obsidienne, pierre de protection par excellence, aide à lutter contre les énergies négatives et à purifier tous les chakras. Puissante elle est utilisée pour lutter contre les champs électromagnétiques émis par les TV, ordinateurs, téléphones portables… 
  • L’Aventurine verte remet de l’ordre dans les confusions de nature affective. Associée au Quartz Rose sur le chakra du cœur, elle calme les excès d’affectivité et l’agitation. Elle convient particulièrement aux adolescents, car elle favorise aussi la croissance.
  • Le Cristal de Roche est récepteur, transformateur, émetteur et amplificateur d’énergie. Porter un cristal de roche intensifie l’aura. C’est la pierre de lumière qui éloigne les ténèbres, et permet, notamment, de se retrouver soi-même en illuminant les pensées. 
  • L’Améthyste est source d’équilibre et de sérénité. Elle calme toutes les angoisses, apaise la colère, aide à nettoyer le mental, chasse les pensées obsessionnelles… En géode, dans la chambre, elle favorise un sommeil paisible, calme, profond, et détend le corps ; elle permet aussi de purifier et recharger tous les autres minéraux en les plaçant à l’intérieur.

Pour ne fâcher personne ! Pierre fine, pierre précieuse, pierre semi-précieuse, gemmes… Attention ! Adoptons le langage officiel et réglementé. « Pierre gemme » est le terme adapté pour parler de toute matière très dure, peu altérable, ayant un attrait réel et reconnu. Une gemme peut être naturelle ou synthétique (eh oui !), être une roche, un minéral et même une substance organique (perle et nacre, ambre, jais, corail). Dans les gemmes, on ne peut plus parler de « pierres semi-précieuses » ou de « pierres semi-fines », ces termes étant remplacés par « pierres fines ». Enfin, toujours dans les gemmes, par « pierres précieuses » on ne doit comprendre que l’une des pierres suivantes : émeraude, rubis, saphir et diamant (ce dernier constituant souvent une classe spécifique), sous réserve que ces pierres soient obligatoirement d’origine naturelle. 

Côté métal, devenez chasseur de… « petits trésors » ?

La recherche de métaux dans le cadre des loisirs est une activité qui amuse petits et grands et fait incontestablement passer de bons moments en famille ou entre amis. En solitaire, c’est aussi un passe-temps au grand air qui devient vite passionnant. Beaucoup de ceux qui s’y sont essayés se sont pris au jeu et y consacrent du temps. C’est que « rechercher » est au propre comme au figuré un jeu d’enfant ! N’est-ce pas à l’essence même de la plupart des activités ludiques des têtes blondes ? Cela reste gravé en nous tout au long de notre vie et alimente nos rêves et espoirs. Rechercher de jolis galets sur la plage, de fossiles dans un talus, de champignons dans les bois, et donc aussi… de bouts de métal dans le sable ou la terre. Pour trouver quoi ? Ce que l’homme a oublié, bien sûr, ou perdu. Presque toujours des petits riens, parfois des pièces, vieux francs sans valeurs, et avec plus de chance des euros ou un bijou cassé ou tombé, réponse modique, mais ô combien jubilatoire au temps passé.  Sur les plages ou au bord des chemins de campagne, dans les aires de pique-nique ou sur les sentiers forestiers, il y a ainsi plein de surprises qui vous attendent. Même dans son propre jardin il y a des découvertes à faire, et la recherche de métal peut d’ailleurs être très utile : 

  • pour retirer les déchets de chantier de construction parfois trop vite enterrés (fer à béton, par exemple), 
  • repérer d’anciennes canalisations, éliminer les déchets déposés au fil du temps par des personnes peu scrupuleuses dans un grand terrain longtemps laissé sans entretien ou non clôturé.

C’est parfois même l’occasion d’un grand nettoyage, car, il ne faut pas l’oublier, il y a peu encore, on jetait tout dans les talus, un bout de champs ou de jardin, etc. Dans ces vieux déchets, il y a des surprises : outils des champs, pots en fer, fers à chevaux ou mules… souvent cassés ou usés, mais tout de même émouvants, et qui témoignent de modes de vie pas si anciens que cela.

Par contre, prospections et recherches sont très encadrées

En France, la loi est clairement établie relativement à l’usage des détecteurs de métaux autrement que dans le strict cadre du loisir. Les textes disent ainsi : « Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche. » Art. L. 542-1 du code du patrimoine. Cette réglementation a pour objet de protéger les gisements archéologiques, car ceux-ci ne livrent des informations historiques complètes que s’ils n’ont pas été bouleversés. L’utilisation des détecteurs de métaux est donc soumise à une autorisation préfectorale et nécessite également l’accord écrit du propriétaire du terrain qui doit indiquer ses intentions au sujet des objets susceptibles d’être découverts, car il en est propriétaire de plein droit.
La demande est à formuler auprès de la direction régionale des affaires culturelles de la région concernée. Donc, si vous avez de réelles motivations en ce domaine, une démarche justifiée, et que vous n’intervenez pas dans des périmètres connus ou classés, tentez votre chance et faites votre demande. Plus rigoureuse et prudente à la fois, cette recherche peut vous être accordée.

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