Michel Lavail est un autodidacte passionné au parcours atypique, aussi riche que varié. Avant de devenir artiste plasticien-sculpteur, il exerce différents métiers, dont celui de responsable de projet dans une agence d’architecture. C’est là qu’il apprend à composer avec les matériaux, les couleurs, l’éclairage, les ambiances. Depuis près de 10 ans, il réalise des sculptures en bronze en production limitée. Dans son atelier en Isère, situé dans le Massif de la Chartreuse, il laisse libre cours à son inspiration pour créer des oeuvres qui apportent une rigueur minimaliste à la décoration d’un intérieur.
Une démarche artistique basée sur la déconstruction-construction…
Cet artiste aux multiples casquettes est aux antipodes (en apparence) de la complexité. Curieux et touche-à-tout, il s’intéresse aussi bien à la sculpture qu’au collage, aux sérigraphies ou au dessin d’architecture… La ligne directrice de sa démarche artistique est la simplification, même si le chemin pour y arriver est parfois ardu. Son objectif : minimiser le nombre de variables pour rendre l’équation la plus simple possible et recentrer la lecture de ses œuvres. Une démarche qu’il décrit comme une « sorte de minimalisme créatif ». Pour lui, cette liberté créative ne peut « se trouver et se gagner que dans ce choix de renoncement de moyens ». Il y a dans la force d’une ligne droite, la puissance d’un plan ou l’énergie d’une sphère suffisamment d’information pour rendre compréhensible un état psychologique, une réflexion philosophique, un cheminement artistique.
Des œuvres qui magnifient la noblesse et la pérennité du bronze
Des lignes brisées, des déflagrations reviennent, autant de points de fractures entre plusieurs vies et expériences qui fonctionnent comme des vases communicants… L’art construit de Michel Lavail est toujours au bord du souffle, du frémissement, voire de l’explosion, très éloigné d’un minimalisme purement théorique, même si le concept est prégnant.
Les œuvres de Michel Lavail sont réalisées en production très limitée
Travail en collaboration avec la fonderie d’art Barthélémy située dans la Drôme.