Une des clés majeures du bien-être animal : la quiétude !

Les mammifères comme les oiseaux, les reptiles, les batraciens ou les poissons doivent pouvoir satisfaire à trois besoins essentiels d’espaces pour vivre de manière équilibrée. C’est totalement vrai pour la faune sauvage et cela correspond à la nécessité d’avoir :

  • des lieux pour s’alimenter sans être dérangés,
  • des lieux pour pouvoir parader, se reproduire et donner naissance à leur progéniture,
  • des lieux pour pouvoir se reposer à l’abri des sources de danger et de stress.

Il en est à peu près de même pour nos animaux domestiques ou de compagnie, même si, en notre présence, et par notre bienveillance, ils apprennent à supporter plus de dérangement puisqu’ils se sentent bien moins en danger.

 

Avoir plus d’animaux sauvages au jardin, c’est possible

Il y a une contradiction croissante qui s’affirme dans notre société, aujourd’hui : nous savons que les espèces sauvages sont de plus menacées et rares, mais dans le même temps nos jardins sont de plus en plus pauvres et inhospitaliers pour lesdites espèces. Si la réduction des surfaces extérieures autour des maisons est une réalité qui réduit les chances de voir de la faune sauvage y vivre, nos comportements sont aussi de moins en moins adaptés. Faute de vouloir cultiver un jardin, comme cela s’est fait durant des siècles, bien des espaces s’appauvrissent dramatiquement en diversité d’espèces végétales, en micro-milieux, et donc en faune.

Il est étonnant de voir combien on attribue la disparition des insectes pollinisateurs et des oiseaux des jardins aux seuls pesticides alors que ces espèces n’ont plus rien à manger ni d’espaces adaptés pour se réfugier et se reproduire. Quand nos espaces extérieurs se limitent à une terrasse, un lieu de stationnement, une piscine et quelques pots ou jardinières la vie disparaît. C’est une cause aussi catastrophique que celle des pesticides (que de moins en moins de personnes utilisent d’ailleurs depuis pas mal de temps déjà), mais que nous semblons ignorer.

Pour retrouver des insectes et des oiseaux près de nos maisons, il faut renouer avec l’envie de jardiner, en plantant des espèces mellifères, des plantes à fruits, des arbustes à feuillage dense, créer des haies diversifiées, enrichir les sols de compost, mettre d’épaisses couches de paillage à base de broyats de végétaux sur le sol, laisser quelques bûches de bois ici, quelques pierres là, etc. Il faut que la vie végétale soit là toute l’année et suffisamment riche pour être accueillante. Pour compléter cet acte fondamental et positif, on peut ajouter quelques mangeoires l’hiver, des refuges à insectes en toute saison, des points d’eau pour tous, et bien sûr des nichoirs pour oiseaux et pour chauve-souris. Ces équipements seuls n’ont à peu près aucun intérêt, mais ils font leurs preuves dans tout espace qui retrouve une âme de jardin.

 

Offrez la quiétude à vos animaux de compagnie

Dès que l’on possède un jardin, même petit, l’occasion de rendre aussi plus heureux nos compagnons ailés ou à quatre pattes s’accroît. Les chats aiment le confort douillet de nos intérieurs après avoir joué seuls les baroudeurs entre toits, caves et pâtés de maisons ; il suffit souvent de solutions simples et efficaces (lire encadré) pour qu’ils soient heureux dans la maison. Par contre, les chiens adorent pouvoir se reposer tranquillement dehors faute de pouvoir « galvauder » librement. Pour la plupart des races, une niche dans laquelle ils seront tranquilles est un merveilleux cadeau à leur faire. Une fois dressés pour ne pas qu’ils aboient de manière intempestive, vous pourrez les laisser seuls dehors par tous les temps durant vos absences puisqu’ils auront leur domaine exclusif et douillet dans lequel se réfugier : leur niche. Toute la famille sans exception doit respecter rigoureusement cet endroit comme étant LA zone de tranquillité totale du chien. Si Médor part s’y réfugier même en votre présence, c’est qu’il en a besoin, et son besoin de quiétude se respecte de la même manière que le nôtre !

Dehors est aussi le meilleur endroit pour s’offrir la compagnie d’oiseaux, en y installant une belle volière, adaptée en dimension et forme au nombre d’individus que vous souhaitez, et bien sûr à l’espèce. La gent ailée est fascinante quand elle dispose d’espace, et votre choix peut se porter sur diverses espèces de perruches ou de colombidés, par exemple. Très vite, vos oiseaux comprennent qu’ils sont protégés et s’offrent en un spectacle vivant et joyeux, de manière bien différente à ce qu’ils vivent quand ils sont contraints en cage de balcon ou d’intérieur. Pour avoir des oiseaux dans la maison et les rendre heureux, mieux vaut choisir des espèces à qui vous pourrez offrir des moments de liberté en ouvrant de temps en temps la cage. La complicité qui s’installe alors entre eux et vous est juste… exceptionnelle !

Le chat est sujet au stress ! Si nous voyons dans le stress un mal moderne chez l’homme, et en particulier en ville, les chats ne sont pas plus chanceux à ce niveau. Ces animaux gardent profondément ancrés dans leur gêne des comportements d’hygiène, de cadre de vie et de rythme d’activité qui sont parfois profondément mis à mal par les conditions de vie qu’ils ont près de nous. Eh oui, un rien agresse Minou ! Une litière souillée, un enfant qui part en pensionnat, un nouveau-né qui arrive, des travaux dans la maison, des changements dans son quartier de prospection, un chien jusque-là inconnu chez des voisins, une soirée festive dans la maison avec les amis et, crac !, Minou stresse et ce n’est pas anodin pour sa santé. La solution existe, simple et efficace : spray et diffuseur de phéromones apaisantes pour félins vont lui apporter cette quiétude dont lui aussi a tant besoin !

 

Et qu’en est-il des espèces domestiques en voie de disparition

La longue histoire rurale de la France a permis au fil des siècles de sélectionner une multitude de races adaptées à chaque région, chaque climat. Moutons, chèvres, vaches, ânes, chevaux, poules… la plupart de ces très nombreuses races ont disparu ou presque dès lors que l’homme a voulu la mécanisation et la productivité à tout prix. Ici et là, pourtant, des passionnés ou des agriculteurs incorruptibles ont su préserver parfois suffisamment d’individus pour que l’on puisse aujourd’hui reconstituer des cheptels suffisants. Dans des lieux d’élevage spécifiques, où la quiétude et les conditions idéales sont réunis, ces races anciennes retrouvent de nouveaux intérêts autant dans l’amélioration génétique des animaux d’élevage que dans le travail (chevaux forestiers, ânes de maraîchage…) ou encore le tourisme. Soutenir aujourd’hui les programmes de sauvegarde en visitant les lieux d’élevage est une autre manière de participer à la préservation de la biodiversité et au maintien de notre riche patrimoine. Sans compter le plaisir que procurent ces visites souvent conviviales et pédagogiques.

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